Une semaine en van dans les volcans d’Auvergne (Puy-de-Dôme)

Cela faisait longtemps que les volcans d’Auvergne figuraient sur la to-do list de mes escapades en van. Après un séjour idyllique en plein mois d’août, je dois dire que ce road trip a dépassé tout ce que j’imaginais… Une nature sublime, des routes panoramiques, de nombreuses possibilités de randonnée (pour tous niveaux !) et de balades, des vues hypnotisantes, et surtout une infinité de spots de rêve pour bivouaquer en toute liberté. Si vous ciblez cette destination en véhicule aménagé, je ne peux que vous y encourager. Voici donc quelques informations utiles et un résumé de mon circuit de six jours dans le département du Puy-de-Dôme.

---

Si vous recherchez d’autre idées de circuits dans l’Hexagone, découvrez notre concept de  road trip France avec location, du véhicule, road book et hébergement !

Combien de temps faut-il pour visiter les volcans d’Auvergne en van ?

Le parc régional naturel des volcans d’Auvergne est le plus grand de France métropolitaine (près de 390 000 hectares sur 120 kilomètres du nord au sud). Etalé sur les deux départements du Puy-de-Dôme et du Cantal, il se compose de 5 régions naturelles :

• la chaîne des Puys,
• les Monts Dore,
• l’Artense,
• le Cézailler
• les monts du Cantal.

Pour avoir dune idée du potentiel, la seule chaîne des Puys compte 80 volcans… mais il est possible d’avoir un bel aperçu des panoramas volcaniques en seulement quelques jours, notamment grâce aux infrastructures de transport collectif qui permettent d’atteindre certains sommets en quelques minutes ! Bien pratique pour les personnes âgées, les personnes à mobilité réduite, les enfants en bas âge, les pressé(e)s, etc. Il est aussi possible de rallier de superbes cratères à pied en très peu de temps, sans être des randonneurs aguerris !

Le circuit que je vous propose de découvrir s’est étalé sur six jours entre les Monts Dore (Sancy, Puy de la Tache, lac de Servières) et la chaîne des Puys (Puy de Dôme, Puy Pariou, en essayant de faire au moins deux activités ou visite par jour. L’idée était aussi de changer de décor tous les soirs sans parcourir des dizaines de kilomètres. Une petite semaine me semble être une bonne base.

Le véhicule aménagé est idéal pour ce type de road trip, tant pour la liberté de déplacement que pour la possibilité de dormir discrètement au coeur de la nature. Si vous n’avez pas le vôtre, la location entre particuliers est une option sur mesure. Il est par exemple possible de louer un van à Clermont-Ferrand pour se lancer, ou près de chez vous pour un plus long road trip ! Vous bénéficierez des précieux conseils du propriétaire pour votre voyage.

Les volcans d’Auvergne en van en plein été, une bonne idée ?

J’imagine que ces paysages sont aussi somptueux, quelle que soit la saison, mais je craignais que la période estivale attire de nombreux touristes en quête de calme, comme moi. En plein mois d’août, l’objectif était de me ressourcer dans la nature, et si possible, loin de la foule !

Sans surprise, les sites les plus connus (Puy-de-Dôme, Puy de Sancy) sont les plus fréquentés, a fortiori quand ils sont accessibles en train ou en funiculaire. Mais ils valent quand même le détour. Une fois au sommet, l’immensité est là et il est toujours possible de marcher un peu pour trouver un coin tranquille.

Pour ma part, l’avantage d’une découverte en plein été (et en pleine canicule !) a été la possibilité de me baigner dans les rivières, les cascades et les lacs (quand cela était autorisé), pour le plus grand plaisir de mon chien, qui a pu me suivre dans toutes mes aventures. A ma grande suprise, je n’ai jamais été confrontée au moindre embouteillage ou ralentissement. Au contraire, j’avais souvent la route (et ses superbes panoramas) pour moi seule ! Un luxe en plein mois d’août…

Voici d’autres idées d’activités dans le parc régional d’Auvergne.

Les volcans d’Auvergne en van avec un chien, c’est possible ?

Comme dans de nombreux parcs naturels régionaux, tous les sites ne sont pas accessibles à nos amis les bêtes. Il reste toutefois de très nombreuses options pour profiter de ce territoire exceptionnel avec votre chien, soit à pied, soit via les transports collectifs qui mènent à certains sommets. Les sites naturels sont bien balisés et la signalétique claire vous aidera à savoir où vous pouvez ou ne pouvez pas aller. 

Je me suis notamment référée aux informations de ce blog qui recense toutes les activités que l’on peut pratiquer avec un chien tenu en laisse dans le Sancy. La seule consigne à laquelle il convient d’être très vigilant(e) est l’attitude à adopter si vous croisez un chien de troupeau, vous trouverez des informations sur place ou sur Internet.

Carte de mon road trip en van dans les volcans d’Auvergne

 

Jour 1 : Le Mont-Dore, le Puy de Sancy et la grande cascade

La station familiale et thermale du Mont-Dore 

Le Mont-Dore est un bon point de départ pour de nombreuses activités, au cœur du massif du Sancy. Aux sources de la rivière Dordogne, vous pourrez notamment faire de la luge d’été, tester une tyrolienne à virages sur 700 mètres de long ou prendre le funiculaire des Capucins, le plus ancien funiculaire électrique de France construit en 1898. Classé aux Monuments Historiques, il est un superbe vestige de la Belle Époque et vous emmène à 1245 mètres d’altitude, à raison d’un mètre par seconde. Mais au Mont -Dore, le point d’intérêt majeur est le volcan le plus haut de France…

Le Puy-de-Sancy, panorama exceptionnel au sommet du plus haut volcan de France

J’ai choisi de prendre le téléphérique du Sancy pour atteindre rapidement le sommet du Puy de Sancy, le plus haut volcan de France (ou plutôt stratovolcan, c’est-à-dire sans cratère), culminant à 1886 mètres ! En réalité, il vous faudra parcourir le dernier tronçon à pied, via un escalier en bois de 864 marches. En guise de récompense, un panorama à 360° sur 1/7è de la France quand il fait beau. Vallées glaciaires, crêtes aiguisées, volcans du Cantal et de la chaîne des Puys, massif du Mézenc et Forez… c’est sublime !

En plein mois d’aout, il y a du monde au sommet, d’où l’intérêt d’emprunter l’un des sentiers balisés pour trouver un lieu de pique-nique un peu isolé de la foule. Attention très peu d’ombre au sommet, mais possibilité de boire un café avec vue inoubliable.

À noter, le parking du téléphérique est payant entre le 1ᵉʳ mai et le 30 septembre (4 € / 5h ou 7 € / 10h). Bon à savoir, la ville du Mont-Dore accueille aussi les véhicules de loisirs sur l’aire de camping-car des Crouzets.

L’option du funiculaire m’a permis de gagner du temps et de faire l’aller-retour dans la matinée, une aubaine par ce temps caniculaire… Cela m’a ensuite laissé le temps de faire un tour dans le charmant village du Mont-Dore (où il est facile de se garer gratuitement en périphérie) et de filer vers le col de la Croix Saint-Robert, direction la grande cascade pour l’après-midi !

La grande cascade, la plus haute d’Auvergne !

Voilà une pause rafraichissante bien appréciable par 35 degrés à l’ombre… Pour y parvenir, j’ai choisi de profiter de la route menant au col de la Croix Saint-Robert, le col le plus haut du massif du Sancy (1450 mètres) qui permet de relier la vallée de la Dordogne, le Mont-Dore et le lac Chambon. Le col se situe à 30 minutes du Mont-Dore et dispose d’un parking gratuit qui accueille tous types de véhicules (pas de barrières de hauteur et possibilité d’y dormir). Ce point de départ, facile d’accès, offre diverses possibilités de randonnées de tous niveaux : Puy de l’Angle, Puy de la Tache, Roc de Cuzeau, Puy des Crebasses, crêtes des Monts Dore et crêtes du Sancy.

Voilà pour les adeptes de la marche à pied… Pour celles et ceux qui préfèrent la baignade, rendez-vous à environ une heure de marche, à la grande cascade, la plus haute cascade d’Auvergne, avec 32 mètres de chute. Idéale pour une douche vivifiante… Après une petite randonnée en plein soleil, son environnement frais et luxuriant est un pur bonheur. C’est un peu Disneyland sur place : normal, tout le monde veut sa photo devant ou derrière le mur d’eau ! 😉

Après cette belle journée, j’ai profité d’un délicieux goûter au buron de la Croix-Saint-Robert et je suis allée me poser pour la nuit sur un joli spot sauvage en lisière de forêt en direction de Chambon-sur-Lac. Sur cet itinéraire, avant de plonger vers la forêt, de nombreux camping-cars et véhicules de loisirs se regroupent sur des emplacements avec vue panoramique pour enchainer avec un coucher de soleil… À vous de choisir votre balcon ! 😉

Jour 2 : lac Chambon, visite de Murol et de Saint-Nectaire

Si on résume souvent ce parc régional naturel aux volcans, les superbes lacs contribuent grandement à la beauté des lieux. Parfois, la baignade est autorisée, une information à vérifier en amont si c’est le but de votre venue. 

Baignade au lac Chambon

Le lac Chambon est un lac de barrage volcanique, situé au cœur d’un cirque de montagne. Étendu sur 60 hectares et profond de 6 mètres, il offre un cadre idéal pour une journée de détente : plages, îlots (dont l’île d’Amour), abords luxuriants… encore une bénédiction par temps de canicule ! C’est pourquoi il est très prisé des familles et des visiteurs. Malgré l’affluence, il est facile de trouver un recoin isolé pour se poser à l’ombre et se baigner. À noter, les plages de sable sont interdites d’accès aux chiens. 

Sur le lac, il est possible de pratiquer de nombreuses activités comme le canoë-kayak, le stand-up paddle, le dériveur ou encore le pédalo. Bon à savoir, le dernier parking est grand et gratuit (côté plage de Murol) ! 😉

Visite du village médiéval de Murol et de Saint-Nectaire

À cinq minutes de là, je vous conseille la visite du village médiéval de Murol, une pépite ! D’abord pour son château perché sur un piton volcanique qui vous offrira un superbe point de vue sur la vallée et une scénographie propice à l’immersion dans le XVe siècle ! Pour vous garer, vous pourrez opter pour le parking municipal gratuit situé à 5 minutes du château à pied. Les camping-cars sont, quant à eux, accueillis gratuitement sur le parking réservé aux bus.

Ensuite, vous pourrez découvrir le musée des peintres de l’École de Murol à tarif réduit (4 €) en présentant votre ticket de visite du château.

Dégustation de fromage à Saint-Nectaire

A moins de 10 minutes de trajet, commencez votre visite de Saint-Nectaire par la ville basse, puis la vieille ville de Saint-Nectaire-le-Haut, dont l’église romane sur le mont Cornadore. Côté patrimoine historique, aussi surprenant que cela puisse paraitre, la commune cache par ailleurs six mégalithes, soit deux menhirs et quatre dolmens !

Après la balade, honneur aux papilles dans le berceau du fromage AOP Saint-Nectaire. Ferme des Lambres, ferme de l’Or blanc, ferme Bellonte, vous aurez l’embarras du choix pour découvrir les secrets de fabrication de ce fromage d’exception. Au passage, vous pourrez aussi déguster l’un des quatre autres fromages AOP du Sancy, à savoir Cantal, Salers, Fourme d’Ambert et Bleu d’Auvergne. Un régal !

Si vous repartez en direction d’Issoire, vous pourrez aller digérer devant la belle cascade de Saillant, mais pas possible de s’y baigner, ni en mont, ni en Aval. Pour clôturer cette journée, je me suis dirigée vers cette petite aire de jeux où il est possible de se poser en van, au calme, pour la nuit.

Jour 3 : lac de Servières et lac de Guéry

Le lendemain, en route pour 30 minutes direction le lac de Servières, pour un tour bucolique d’une heure dans ce lieu préservé à 1200 mètres d’altitude. Quelques promeneurs et des pêcheurs à la mouche profitaient de l’atsmoshère matinale paisible de ce maar (lac de cratère né d’une explosion volcanique) d’une superficie de 15,5 hectare, entouré d’herbiers aquatiques protégés. Pas de baignade autorisée mais un décor presque surréaliste au lever du jour… En quittant le parking, la terrasse du très mignon café du lac aux volets rouges m’a semblée parfaite pour un petit café ! 🙂

Puis, suite de la journée à moins de 10 kilomètres au lac de Guéry, le plus haut lac d’Auvergne posé à 1245 mètres d’altitude, à 8 kilomètres du village d’Orcival. Le lac de Guéry est un joli lac de barrage volcanique de 25 hectares (et 16 mètres de profondeur) entouré d’une zone d’estive et de sommets dont la fameuse Banne d’Ordanche. Il est possible de se garer au parking du col du Guéry, point de départ de plusieurs randonnées*.  J’ai choisi la direction du lac, en passant par la cascade des Mortes de Guéry et le ruisseau éponyme.

La promenade offre des passages au bord de l’étendue d’eau avec de petites plages naturelles où il est possible de se poser les pieds dans l’eau. La baignade est en revanche interdite dans ce site classé et labellisé « Espace Naturel Sensible », mais si vous aimez la pêche, vous serez servi(e) ! Au cours de cette agréable promenade, j’ai repéré le spot incroyable sur lequel j’allais, le soir-même, assister au coucher du soleil et au lever de lune, avant une soirée merveilleuse sous les étoiles dans mon van. A dénicher sur park4night, l’emplacement est très prisé mais permet des vues directes sur le lac pour au moins 6 véhicules alignés sur le chemin… En arrivant tôt, vous aurez droit à cette vue paradisiaque. Pour ma part, je n’avais aucun réseau, une bonne raison de plus de profiter de ce cadre somptueux.

* chemin des Roches, plateau de Guéry, roches Tuilière et Sanadoire

Jour 4 : sentier de découverte du Guéry et ascension du Puy de la Tache

Au programme du jour, toujours dans un contexte de canicule extrême, deux randonnées en début et en fin de journée pour éviter les heures les plus chaudes. 

Le sentier de découverte du Guéry

Toujours au départ du col de Guéry, le sentier de découverte du Guéry est une boucle qui offre un concentré de vues typiques de l’Auvergne : lac, cascade, landes, forêts, de quoi faire un beau plein de nature ! Facile d’accès et dénivelé faible, la randonnée de 4,5 kilomètres se fait en 2 heures. A noter, cet itinéraire est fermé en hiver, quand le domaine nordique est ouvert.

J’ai eu du mal à quitter cet environnement, et plus particulièrement ma place au bord du lac. C’est pourquoi j’ai décidé, en prenant un petit café avec vue sur la terrasse de l’auberge du lac, d’attendre la fin de journée sur place. Je n’aurais pas pu trouver meilleur emplacement avant ma seconde ascension.

Coucher de soleil au sommet du Puy de la Tache

Je rêvais d’assister au coucher du soleil depuis l’un des sommets d’Auvergne. Le Puy de la Tache est souvent conseillé pour cet objectif car son ascension est rapide. Intense, mais rapide. Depuis le parking du col de la Croix Morand situé à 1400 mètres d’altitude (et surveillé de près par les jolies vaches de la race Aubrac), les lacets qui mènent au sommet, via les pâturages, imposent en effet un dénivelé de 219 mètres pour à peine plus de 2 kilomètres. Mais le jeu en vaut la chandelle et surtout, le panorama qui se dévoile au fil de l’ascension fait oublier les efforts réalisés ! Pressée d’atteindre ce graal, j’y étais en moins de 30 minutes, bien aidée par mon tracteur sur pattes 😉 

Depuis le sommet à 1639 mètres, le décor à 360° est à couper le souffle à mesure que le soleil décline. D’un côté, vue plongeante sur le lac de Guéry, aperçu du lac Chambon, et Puy de Dôme à l’horizon… De l’autre, le majestueux Puy de Monne au premier plan, puis le Puy de l’Angle, le Puy de Barbier et au loin, le Puy de Sancy. J’ai choisi cette direction pour prolonger ma marche de quelques minutes afin d’assister au coucher du soleil un peu éloignée de la dizaine de personnes qui avaient eu la même idée que moi ce soir-là.

Au Pays basque, je suis habituée aux sunsets sublimes mais je dois avouer que je me souviendrai longtemps de celui-là, un pur moment de grâce, probablement la plius belle vision de mon voyage, que j’ai fêtée en buvant un verre après ma descente à la frontale, au buron du col. Comme moi, de nombreux véhicules de loisirs avaient choisi de dormir sur le parking du col, bercés par le beuglement des vaches…

 

Jour 5 : cap sur le Puy-de-Dôme et double baignade !

Il y a deux itinéraires principaux d’environ 40 minutes pour rejoindre Orcines, point de départ de l’ascension du Puy de Dôme. J’ai choisi celui qui passait par la cascade de Saliens, près de Nébouzat, pour y faire un stop rapide. A noter, je n’ai pas trouvé le chemin qui menait à son pied (aucune signalétique), mais j’ai pu me feaufiler jusqu’au sommet de la chute d’eau en suivant le ruisseau depuis le parking. Une seconde mini cascade se trouvait au-dessus, pour notre plus grand plaisir, l’occasion d’improviser une baignade salvatrice…

Panoramas multiples au sommet du Puy-de-Dôme

Au regard de la température qui dépassait encore les 35 degrés, j’ai choisi d’emprunter le Panoramique des Dômes, train électrique à crémaillère, pour monter au Puy-de-Dôme en une dizaine de minutes ! Au sommmet, les différents panoramas à 360° (chaine des Puys, faille de Limagne)  et le spectacle des parapentes colorés dans le ciel bleu azur nous ont presque fait oublier l’affluence de visiteurs. Malgré le manque d’ombre, nous avons fait le tour du sommet via le petit sentier aménagé à cet effet jusqu’au Temple de Mercure. C’est à cette occasion que j’ai découvert le profil parfait du Puy Pariou, le volcan le plus photographié du coin, nous y reviendrons…

Après une pause pique-nique à l’ombre (rare), nous avons entamé une descente éprouvante à pied par le chemin des chèvres (une autre option est possible par le chemin des muletiers). Premier tronçon sous le soleil et sur du goudron, puis dans des escaliers interminables en bois, avant d’atteindre enfin la forêt après environ 30 minutes de marche. L’obessession était alors à la baignade…

Secrets spots de baignade 

C’est en cherchant un lieu de bivouac pour la nuit que j’ai trouvé notre premier spot de baignade du jour. L’application park4night proposait de nombreux emplacements sauvages en lisière de forêt, à proximité du parc Vulcania, mais trop proches de la route à mon goût.

J’ai donc continué mon chemin en me laissant guider par mon instinct et mon envie de road trip en cette fin de journée. Aidée par park4night, j’ai atteri sur le plan d’eau d’Anschald, sur la commune de Bromont-Lamothe (à moins de 20 minutes d’Orcines). Là aussi, la baignade était interdite aux chiens sur la plage de sable, mais de nombreux canidés batiffolaient sur d’autres abords. Nous les avons rejoints, un pur bonheur…

C’est à 15 minutes de là, dans le village de Monfermy que ma quête de spot idyllique nous a menés en début de soirée. Aire de pique-nique propre en bordure de ruisseau, calme absolu (2 vans sur environ 150 mètres en plein mois d’août), nombreux arbres… le lieu idéal pour installer mon hamac et refaire un plouf dans l’eau fraîche ! Merci park4night pour cette nuit magique au bord de la Sioule... A noter, l’aire est fermée durant la fête du village (qui avait lieu le week-end suivant mon passage). A vérifier si vous convoitez ce petit paradis fin août.

Ce tout petit village est adorable et son église Saint-Léger classée au titre des monuments historiques, dont le choeur est orné de peintures murales du XIVe siècle, vaut le détour ! Une très belle surprise… et si vous prolongez la promenade vers le haut du village, un magnifique point de vue vous attend à 5 minutes de marche.

Jour 6 : le Puy Pariou et Clermont-Ferrand

Lever de soleil magique au sommet du Puy Pariou

J’avais hâte de voir ce si joli volcan de plus près et je l’ai gardé pour la fin de mon voyage. Le Puy Pariou est le prototype du jeune volcan (de 8000 ans) de type strombolien, au cratère magnifique, un cercle parfait de 200 mètres de diamètre et de 90 mètres de profondeur. Ce beau profil, dont on a une superbe vue depuis le sommet du Puy de Dome, lui a d’ailleurs valu d’être la star d’une publicité pour l’eau de Volvic. Ce volcan est donc l’un des plus visités d’Auvergne. D’où ma décision d’y aller très tôt, pour en profiter égoïstement si possible… C’est pourquoi le réveil était prévu aux aurores pour repartir vers Orcines et trouver rapidement une place au parking des Goules après 25 minutes de route depuis Montfermy. 

La randonnée est une boucle de 6,5 kilomètres. L’ascension au sommet (1171 mètres) est rapide et bien balisée ; elle se fait à l’ombre, par les bois, encore un très beau décor pour commencer la journée. J’ai eu la chance de la faire seule avec mon chien et de me poser au sommet (venté !) pour profiter des lieux au lever du soleil, durant de longues minutes avant l’arrivée des premiers randonneurs. Le panorama est dingue, le Puy de Dôme trône au-dessus et on peut l’admirer longuement lors de la descente par l’escalier en bois.

Visite de Clermont-Ferrand

Je ne pouvais pas quitter la région sans visiter la ville de Clermont-Ferrand, ne serait-ce que pour la cathédrale gothique Notre-Dame-de-l’Assomption, construite en pierre de lave. Une merveille ! La basilique romane Notre-Dame-du-Port est à deux pas.

Pour visiter cette partie de la ville, ce parking payant est situé à 5 minutes. Bon à savoir, la ville compte également une aire pour camping-cars , du côté du quartier médiéval, avec possibilité de prendre le tram pour se déplacer. C’est dans cette partie de Clermont-Ferrand que j’ai choisi de flâner pour admirer les beaux hotels particuliers et les demeures construites entre la période romane et le XVIIIè siècle, dont la maison de l’éléphant(12 rue Kléber). Ce secteur sauvegardé nommé Montferrand est l’un des plus anciens de France. Il a la particularité d’avoir conservé son plan médiéval orthogonal en bastide. Un parfait voyage dans l’histoire pour clôturer ce magnifique road trip en Auvergne !

Toutes les bonnes choses ayant une fin, il a fallu rentrer à la maison avec une grosse envie de revenir… Mon seul regret : ne pas avoir eu le temps de voir le lac Pavin, mais ce n’est que partie remise !

La visite vous a plu ? Je vous encourage vivement à vivre ce road trip à votre rythme… et si vous avez de bons plans concernant la Cantal, je prends et j’y retourne ! 😉

[AuthorRecommendedPosts post_id="41255"]